Quand Imogen et Anna héritent de façon totalement inattendue de la
petite boutique de crèmes glacées de leur grand-mère, leur vie va se
trouver chamboulée.
Le glacier qui se trouve à Brighton en bord de mer possède énormément de charme mais n’attire plus les clients. L’été approchant à grand pas, les deux sœurs vont devoir trouver des solutions !
Leur meilleure volonté pourra-t-elle surmonter les tensions dans leurs familles leurs vies sentimentales agitées et le très réputé climat anglais ?
Une chose est sûre, cet été ne sera pas comme les autres…
Grâce à une jolie histoire pleine de charme, et des personnages auxquels la lectrice peut s’identifier facilement, ce roman nous montre que le bonheur est fait de petits plaisirs simples et à portée de chacun
Auteur : Abby Clements
Série :
Éditeur : Pocket
Date de parution : 01/06/2018
Format : Ebook
Première page
Viviane
Le glacier qui se trouve à Brighton en bord de mer possède énormément de charme mais n’attire plus les clients. L’été approchant à grand pas, les deux sœurs vont devoir trouver des solutions !
Leur meilleure volonté pourra-t-elle surmonter les tensions dans leurs familles leurs vies sentimentales agitées et le très réputé climat anglais ?
Une chose est sûre, cet été ne sera pas comme les autres…
Grâce à une jolie histoire pleine de charme, et des personnages auxquels la lectrice peut s’identifier facilement, ce roman nous montre que le bonheur est fait de petits plaisirs simples et à portée de chacun
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Série :
Éditeur : Pocket
Date de parution : 01/06/2018
Format : Ebook
Première page
Viviane
35, Elderberry Avenue, à Hove 1, dans l’East Sussex
— Et celui-ci, Anna, qu’est-ce que c’est ? s’enquit Viviane McAvoy, assise dans son fauteuil tapissé de velours, en se penchant pour examiner le gâteau devant elle.
— Cerises et amandes. C’est une expérience, mais j’ai pensé qu’il pourrait te plaire.
Anna coupa une part du gâteau maison pour sa grand-mère. Elle avait passé toute la matinée dans la cuisine, mais savait que sa peine serait récompensée par l’expression de Viviane.
Celle-ci accepta l’assiette avec empressement, et goûta.
— Oh, Anna ! s’extasia-t-elle. Tu t’es surpassée cette fois.
— Ouf, soupira Anna. Je suis bien contente. Je te l’ai dit, c’est une nouvelle recette, alors tu me sers de cobaye.
— C’est toujours un honneur, déclara Viviane en portant à nouveau sa fourchette à sa bouche.
Ses cheveux argentés étaient délicatement ramenés en arrière. Elle portait une élégante robe bordeaux à motifs
géométriques avec un cardigan crème. Le soleil qui entrait par les bow-windows au rez-de-chaussée de sa maison baignait la pièce d’une lumière chaleureuse.
Anna se servit une part de gâteau et quelques miettes tombèrent sur le tapis persan. Le teckel de sa grand-mère, Hepburn, se précipita.
— Je te jure, c’est le plus économique des aspirateurs ! remarqua Viviane en éclatant de rire.
Le petit chien noir et feu, tout en longueur, accompagnait sa grand-mère depuis plus de huit ans. Viviane l’avait baptisé du nom de sa vedette de cinéma préférée, sans se laisser décourager par un détail aussi insignifiant que le sexe de l’animal.
— Tu devrais le louer, conseilla Anna.
Un mouvement dans le jardin de Viviane attira l’attention de la jeune femme. Elle se tourna et aperçut un homme corpulent debout près de la haie, dans les narcisses.
— Qui est-ce, dans ton jardin ? demanda-t-elle en se penchant vers la fenêtre pour mieux voir.
— C’est Tomasz, répondit Viviane en levant à peine les yeux de son gâteau.
— Tomasz ?
— Un ami. Il habite ici pour quelque temps avec sa femme, Rebecca.
— Tu n’arrêteras jamais ! s’exclama Anna en secouant la
tête, souriante.
— De quoi ? demanda Viviane en levant ses yeux bleus étincelants. D’être un être humain ?
Anna éclata de rire :
— Ne me dis rien. Ils sont entrés dans ta boutique pour prendre une glace ou une tasse de thé et…
— C’est un couple adorable. Ils n’ont jamais plus de quelques piécettes qu’ils gardent pour le thé, mais ils sont toujours polis et gentils.
Anna et sa famille connaissaient bien ce genre d’histoire. Viviane avait la réputation de recueillir toute la misère du monde, d’aider les gens du quartier et de soutenir la communauté. Comme s’il les avait entendues à travers la vitre, Tomasz se retourna pour adresser à Viviane un sourire et un salut de la main, qu’elle lui rendit joyeusement.
— C’est un brave type, vraiment, déclara-t-elle. Où en étais-je ? Un soir, en fermant la boutique, j’ai vu Tomasz et sa femme entrer dans un des locaux vides sous les arcades, à quelques emplacements de chez moi, vers Hove. Je lui ai posé des questions le lendemain, et il m’a dit qu’ils dormaient là.
— C’est affreux, dit Anna. Ce doit être très humide, et ces endroits ne sont pas sûrs.
Lu : Oui
Chronique : Oui
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